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Dux Mortis [EP] (MMXIX)

by Sainte Vermine

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1.
Je prie chaque jour cette chose immatérielle, qui m'a donné vie sur Terre J’idolâtre un livre sain, que l'Homme a écrit de sa Main Je laisse mon coeur vide d’existence, pénétré par un flot ardent Cette illusion de vacuité, naîtra en moi cette destiné Main joints j'implore le ciel, je vénère cette lumière Dévoué d'amour, de fidélité, je prône cette entité Je vends mon âme à l'occultisme, ma soumission d’abnégation initié d'obscurantisme, pour seul mot d'ordre l'épuration Tous dans la même folie, l’aliénation fait place au fanatisme Couler le sang sur nos chemins, tout en prêchant nos rites divins On converti des peuples païens, qui à nos yeux ne valent rien Primates sans foi ni loi, sous le joug de notre foi Le refus est un blasphème, au nom d'une suprématie éphémère Je baisse l'échine et sacrifie, les êtres indignes de nous servir Conservateurs de leur racines ancestrales, leur héritage Leur souveraineté sera souillée, par l'oppresseur déterminé ---------- On civilise ces indigènes, par la gratitude de nos lames Ces sauvages, ces êtres inférieurs mourront tous avec honneur Leur simagrées sont font entendre, l'insolence nous fait offense Nos fidèles les purifient par les flammes de consécration Délectable est de sentir, d'un mécréant la chair calcinée Divertissant sont ces diableries, ces hérétiques sur le bûcher Tandis que ces torches humaines, dans la pénombre éclaire les plaines Le froid s'installe on s'y réchauffe, et l'on contemple notre tableau J'utilise Dieu pour assouvir, ma cupidité prédatrice Cette soif de possession, qui me vaudra une rédemption Le sacrément de pénitence, de réconciliation est à l'attente Au nom du Père, du Fils, du Sans Esprit je dois me repentir Je peux tuer je peux violer, au nom d'idéaux d’obsédés Mais Dieu me pardonnera, pour ma présence au confessionnal L’Éternel est vénérable, qui m'accordera l'absolution Seigneur, ne leur pardonnez pas, car ils savent ce qu'ils font ------------------- Le berceau de l'humanité, ce fief malsain peuplé d’arriérés Ils gieront tous dans les abysses, pour les pêchés qu'ils ont commis Esclaves de leur vices, le temps a forgé leurs sévices Le châtiment est à son apogée, vint le Jugement Dernier
2.
Ces lointaines contrées ébènes, au milieu de la perdition abritaient dans ce vieux domaine, une ancienne civilisation L'inquisition du Saint les ont traqué, de par leur Terres Chassés ils fuirent puis rebâtirent, les restes de leurs sphères Ces descendants chthoniens, venus porter la source du chaos Un culte dont seuls les Anciens, savaient en invoquer le Fléau Ils érigèrent des édifices, une initiation idyllique, En ode aux Dieux déchus, ces cérémonies occultes Les exactions des initiés, furent longuement idéalisés Un paradigme ancestral qui demeura toujours dans le noir Des symboles chamaniques, inscrits sur des lieux maudits La terre est aride, le soleil n'est plus à son Zénith Les mantra de leur défunts, se corrèlent à notre dimension L'énergie émanante des limbes, réalité à transgression Les cieux s'assombrissent, honorant la genèse tellurique La magnificence d’exécration ouvre ses portes pour l'Autre-Monde -------------------------------- Après maintes incantations oniriques, au pied de l'autel Les structures du dolmen cèdent, les nécromanciens s’affaiblissent Le fruit de la goétie, ce fieffé Némésis Cette soif de vengeance, renaissant de ses cendres. Tout comme l'Actes des Apôtres 8:9, 13:6 Leur vertu théologale est l'essence d'un épître Ce syncrétisme de sentence, spirituellement mortifère Le maléfice de cette engeance, dépendra de notre ère Les fidèles s'y soumettent et de surcroît la vénère La bacchanale s'appuie, sur d'incessantes litanies Mais hélas ils ignorèrent, que le commun des mortels Ne pouvait engendrer, d'une telle balèvre Cette entité infâme, des profondeurs infernales brisa le sceau magique, du lien égerique Délivrée, désenchantée, elle massacra ses maîtres Sacralisée, redoutée, elle punira leur frères ------------------------ Des siècles passèrent, depuis sa renaissance Elle gît dans une caverne, loin du bruit, loin du temps Un mythe à travers les âges, devenant une fable Malheur à certains humains, qui rencontreraient son chemin Ce folklore fût délaissé, oublié par les ignorants Ces mêmes prétendants, qui ne croient plus aux contes de fée La créature sanguinaire, dans son cocon empoisonné Fût réveillée par l'instinct, ainsi vint l'heure du festin La Goule est sortie de son trou, et en quête de viande bien fraîche la plaine lunaire s’abat sur elle, et infligé sera son courroux Vouée à elle-même, d'une errance éternelle, Une abomination obscure, que renie Mère Nature Comme un djinn damné, et condamné à la mortalité Primitive comme jamais, d'une obsession charnelle Tapis dans l'ombre, une vertu dans la pénombre Dévorant les carcasses, sans jamais laisser de traces
3.
Une nouvelle ère commença, pour les dissidents renégats Les bâtards impies se réunissent, autour de grands menhirs Insoumis, irréconcilié, ces barbares n'ont plus qu'un espoir Celui de redonner les droits, à l'Esprit des Forêts Réticents à s'incliner, le patrimoine est menacé Au firmament des sacrifices ,des offrandes honorifiques Les sages doyens sont écoutés, des prières louées aux déités Une sentence suprême en ferveur, prêt à occire l'envahisseur Ils exploitent et se prolifèrent, en faveurs de ces terres soumettent les autochtones désemparés, à une charte de féodalité Imposant un état colonial, sur leur territoire Ce jour de dérogation, se verra briser cette circonscription Cette scission fût prospère, et fît la fierté des Pères Mais le conflit perdure, et demeure toujours dans la brume Les indigènes se soulèvent de coeur, dans toute leur splendeur Et cette nuit, ils boiront dans le crâne de leur ennemis ------------------------- Derrière les portes de cette instance, habitent des paysans, aristocrates, et belliqueux guerriers, sous la loi d'un clergé tous régit sous un empire, un médisant dicta théocratique Dont un seul Homme borné, en est le maître à penser Un susnommé autocrate, orchestrant toute cette machinerie instaurant une dynastie martiale, une hégémonie dogmatique Ce succube de facette, s'engraissant sur les mérites d'autrui Une vermine dont les natifs, en désireraient avoir la tête Cette politique répressive, ayant séduit des néophytes Une doctrine occultant, au monde la vérité dominante Un totalitarisme autodafique, qui se vaudra bénéfique Et des chérubins dictent, de beaux airs cantiques L'incubation de ce système sera endigué, annihilé Le glas du Talion a sonné, l'injure n'a que trop duré La mémoire archaïque des Ancêtres, abreuve l'anthésis des hommes Bientôt ce domaine, ne sera plus qu'une vaste nécropole ----------------------- L’offensive est lancée, les cors de guerre frémissent sur une traînée effrénée, protégée par l'esprit des éfrits Un garde au loin aperçoit, d'un intense regard d'effroi une horde de pourfendeurs récalcitrants, étanchant leur soif de sang Ils assiégèrent le royaume, tant bénit par des psaumes Les hélépoles se mettent en place, et le bélier fracasse Les archets rendent grâce aux voûtes célestes, d'une ample pluie de flèches Un catharsis génocidaire, à l'oeuvre d'une gloire sensationnelle Les preux chevaliers, furent sauvagement terrassés L'ignominie est guerroyée, aucune vies ne furent épargnées Il ne restera de ce règne, qu'un vulgaire tas de ruines Ici s'achève les rêves, d'un despote engagé à fuir Un souverainisme souillé, reliques et monuments profanés Liturgies et mausolées furent pillées et incendiées Les gargouilles veillantes, sculptés sur ces propriétés ne parvinrent à protéger, cette venue inconvenante D'une chapelle en décombres, sorti l'incarnation d'un ange d'une miséricorde purulente, leur supplia l'abrogation Mais non loin du démiurge, se dresse le bûcher des hérétiques Les érudits magnanimes, y firent jetés en pâture Du haut du Fort majeur, le digne Duce attend sagement son heure Affrontant loyalement le destin, d'un empire en plein déclin Son nom solennel aura brillé, durant milles feux sacrés, mais son corps empalé, défraîchi, ci-gît au sanctuaire du nihil Le ciel pullule de cendres, le sol grouille de charognards La pestilence est viscérale, le marasme se répand Les trolls hercyniens, contemplent impartialement au loin Ces pogroms vindicatifs, d'une frénésie émérite
4.
Je suis malade, galeux de cette enclave Déshérité de ce monde, ma présence ici est un affront Renié des humains, dont l'existence est en déclin Je suis le Vieil Ermite, restant fidèle à son exil L’éveil fût douloureux, lors de mon dernier aveu Depuis j'hiberne sans vices , sous forme léthargique Austère comme la plaine des neiges, et d'un moribond terne vermeil Ma vanité succombe à l'obédience, sans nulles autres défenses Depuis les saules pleureurs, mes songes sont emplis de torpeur Les champs ne poussent guère de roses, là où mon coeur balafré se pose Le soleil flamboyant, compatis à ma peine sempiternel Je me console, taciturne, en puisant dans l'idéal nocturne Un corbeau malvenu, dans mon fort intérieur me susurre, d'une éthique incongrue, que bientôt s'achèvera cette mésaventure Que le Bien ou le Mal soit, tout semble être dérisoire Mais peu importe ma place, je retournerai en fragment d'étoile ------------------- Du haut des cieux, je veillerai à enlacer le feu Je me languis de ces essences, dont s'offre l'effervescence Ces arômes satinées enivrantes, me font sentir vivant Cette lueur jaillissante se dépose, où mon corps vide se repose Ce livide fardeau frêle, qui sciemment m'incombait Mon être attendri, fera germer le cycle de la vie Enseveli sous la fosse, inhumé dans une soie de grège Ces parcelles de nécroses, ne feront plus qu'un avec la Terre Je contemple du cime céleste, l'hécatombe de la diathèse Le solstice éclaire les steppes, tandis que les Hommes font la guerre Le verdure nuancé de rouge, le temps chagriné de rouille Cette cacophonie affligeante, n'est qu'un éternel recommencement Quant à moi, je ne suis plus las de cette entrave Majestueux comme un étang, je prends l'élan et m'élance En vain, je fuis ce monde, dépourvu de réponses Je suis né de la terre, je retournerai en poussière
5.

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Sainte Vermine - Synth, Vocal, Lyrics, Photo

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released August 1, 2019

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Sainte Vermine Brittany, France

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