1. |
Ce Fief Mal-Saint
03:49
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Je prie chaque jour cette chose immatérielle, qui m'a donné vie sur Terre
J’idolâtre un livre sain, que l'Homme a écrit de sa Main
Je laisse mon coeur vide d’existence, pénétré par un flot ardent
Cette illusion de vacuité, naîtra en moi cette destiné
Main joints j'implore le ciel, je vénère cette lumière
Dévoué d'amour, de fidélité, je prône cette entité
Je vends mon âme à l'occultisme, ma soumission d’abnégation
initié d'obscurantisme, pour seul mot d'ordre l'épuration
Tous dans la même folie, l’aliénation fait place au fanatisme
Couler le sang sur nos chemins, tout en prêchant nos rites divins
On converti des peuples païens, qui à nos yeux ne valent rien
Primates sans foi ni loi, sous le joug de notre foi
Le refus est un blasphème, au nom d'une suprématie éphémère
Je baisse l'échine et sacrifie, les êtres indignes de nous servir
Conservateurs de leur racines ancestrales, leur héritage
Leur souveraineté sera souillée, par l'oppresseur déterminé
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On civilise ces indigènes, par la gratitude de nos lames
Ces sauvages, ces êtres inférieurs mourront tous avec honneur
Leur simagrées sont font entendre, l'insolence nous fait offense
Nos fidèles les purifient par les flammes de consécration
Délectable est de sentir, d'un mécréant la chair calcinée
Divertissant sont ces diableries, ces hérétiques sur le bûcher
Tandis que ces torches humaines, dans la pénombre éclaire les plaines
Le froid s'installe on s'y réchauffe, et l'on contemple notre tableau
J'utilise Dieu pour assouvir, ma cupidité prédatrice
Cette soif de possession, qui me vaudra une rédemption
Le sacrément de pénitence, de réconciliation est à l'attente
Au nom du Père, du Fils, du Sans Esprit je dois me repentir
Je peux tuer je peux violer, au nom d'idéaux d’obsédés
Mais Dieu me pardonnera, pour ma présence au confessionnal
L’Éternel est vénérable, qui m'accordera l'absolution
Seigneur, ne leur pardonnez pas, car ils savent ce qu'ils font
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Le berceau de l'humanité, ce fief malsain peuplé d’arriérés
Ils gieront tous dans les abysses, pour les pêchés qu'ils ont commis
Esclaves de leur vices, le temps a forgé leurs sévices
Le châtiment est à son apogée, vint le Jugement Dernier
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2. |
Le Culte de La Goule
04:23
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Ces lointaines contrées ébènes, au milieu de la perdition
abritaient dans ce vieux domaine, une ancienne civilisation
L'inquisition du Saint les ont traqué, de par leur Terres
Chassés ils fuirent puis rebâtirent, les restes de leurs sphères
Ces descendants chthoniens, venus porter la source du chaos
Un culte dont seuls les Anciens, savaient en invoquer le Fléau
Ils érigèrent des édifices, une initiation idyllique,
En ode aux Dieux déchus, ces cérémonies occultes
Les exactions des initiés, furent longuement idéalisés
Un paradigme ancestral qui demeura toujours dans le noir
Des symboles chamaniques, inscrits sur des lieux maudits
La terre est aride, le soleil n'est plus à son Zénith
Les mantra de leur défunts, se corrèlent à notre dimension
L'énergie émanante des limbes, réalité à transgression
Les cieux s'assombrissent, honorant la genèse tellurique
La magnificence d’exécration ouvre ses portes pour l'Autre-Monde
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Après maintes incantations oniriques, au pied de l'autel
Les structures du dolmen cèdent, les nécromanciens s’affaiblissent
Le fruit de la goétie, ce fieffé Némésis
Cette soif de vengeance, renaissant de ses cendres.
Tout comme l'Actes des Apôtres 8:9, 13:6
Leur vertu théologale est l'essence d'un épître
Ce syncrétisme de sentence, spirituellement mortifère
Le maléfice de cette engeance, dépendra de notre ère
Les fidèles s'y soumettent et de surcroît la vénère
La bacchanale s'appuie, sur d'incessantes litanies
Mais hélas ils ignorèrent, que le commun des mortels
Ne pouvait engendrer, d'une telle balèvre
Cette entité infâme, des profondeurs infernales
brisa le sceau magique, du lien égerique
Délivrée, désenchantée, elle massacra ses maîtres
Sacralisée, redoutée, elle punira leur frères
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Des siècles passèrent, depuis sa renaissance
Elle gît dans une caverne, loin du bruit, loin du temps
Un mythe à travers les âges, devenant une fable
Malheur à certains humains, qui rencontreraient son chemin
Ce folklore fût délaissé, oublié par les ignorants
Ces mêmes prétendants, qui ne croient plus aux contes de fée
La créature sanguinaire, dans son cocon empoisonné
Fût réveillée par l'instinct, ainsi vint l'heure du festin
La Goule est sortie de son trou, et en quête de viande bien fraîche
la plaine lunaire s’abat sur elle, et infligé sera son courroux
Vouée à elle-même, d'une errance éternelle,
Une abomination obscure, que renie Mère Nature
Comme un djinn damné, et condamné à la mortalité
Primitive comme jamais, d'une obsession charnelle
Tapis dans l'ombre, une vertu dans la pénombre
Dévorant les carcasses, sans jamais laisser de traces
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3. |
Le Glas du Talion
05:11
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Une nouvelle ère commença, pour les dissidents renégats
Les bâtards impies se réunissent, autour de grands menhirs
Insoumis, irréconcilié, ces barbares n'ont plus qu'un espoir
Celui de redonner les droits, à l'Esprit des Forêts
Réticents à s'incliner, le patrimoine est menacé
Au firmament des sacrifices ,des offrandes honorifiques
Les sages doyens sont écoutés, des prières louées aux déités
Une sentence suprême en ferveur, prêt à occire l'envahisseur
Ils exploitent et se prolifèrent, en faveurs de ces terres
soumettent les autochtones désemparés, à une charte de féodalité
Imposant un état colonial, sur leur territoire
Ce jour de dérogation, se verra briser cette circonscription
Cette scission fût prospère, et fît la fierté des Pères
Mais le conflit perdure, et demeure toujours dans la brume
Les indigènes se soulèvent de coeur, dans toute leur splendeur
Et cette nuit, ils boiront dans le crâne de leur ennemis
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Derrière les portes de cette instance, habitent des paysans,
aristocrates, et belliqueux guerriers, sous la loi d'un clergé
tous régit sous un empire, un médisant dicta théocratique
Dont un seul Homme borné, en est le maître à penser
Un susnommé autocrate, orchestrant toute cette machinerie
instaurant une dynastie martiale, une hégémonie dogmatique
Ce succube de facette, s'engraissant sur les mérites d'autrui
Une vermine dont les natifs, en désireraient avoir la tête
Cette politique répressive, ayant séduit des néophytes
Une doctrine occultant, au monde la vérité dominante
Un totalitarisme autodafique, qui se vaudra bénéfique
Et des chérubins dictent, de beaux airs cantiques
L'incubation de ce système sera endigué, annihilé
Le glas du Talion a sonné, l'injure n'a que trop duré
La mémoire archaïque des Ancêtres, abreuve l'anthésis des hommes
Bientôt ce domaine, ne sera plus qu'une vaste nécropole
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L’offensive est lancée, les cors de guerre frémissent
sur une traînée effrénée, protégée par l'esprit des éfrits
Un garde au loin aperçoit, d'un intense regard d'effroi
une horde de pourfendeurs récalcitrants, étanchant leur soif de sang
Ils assiégèrent le royaume, tant bénit par des psaumes
Les hélépoles se mettent en place, et le bélier fracasse
Les archets rendent grâce aux voûtes célestes, d'une ample pluie de flèches
Un catharsis génocidaire, à l'oeuvre d'une gloire sensationnelle
Les preux chevaliers, furent sauvagement terrassés
L'ignominie est guerroyée, aucune vies ne furent épargnées
Il ne restera de ce règne, qu'un vulgaire tas de ruines
Ici s'achève les rêves, d'un despote engagé à fuir
Un souverainisme souillé, reliques et monuments profanés
Liturgies et mausolées furent pillées et incendiées
Les gargouilles veillantes, sculptés sur ces propriétés
ne parvinrent à protéger, cette venue inconvenante
D'une chapelle en décombres, sorti l'incarnation d'un ange
d'une miséricorde purulente, leur supplia l'abrogation
Mais non loin du démiurge, se dresse le bûcher des hérétiques
Les érudits magnanimes, y firent jetés en pâture
Du haut du Fort majeur, le digne Duce attend sagement son heure
Affrontant loyalement le destin, d'un empire en plein déclin
Son nom solennel aura brillé, durant milles feux sacrés,
mais son corps empalé, défraîchi, ci-gît au sanctuaire du nihil
Le ciel pullule de cendres, le sol grouille de charognards
La pestilence est viscérale, le marasme se répand
Les trolls hercyniens, contemplent impartialement au loin
Ces pogroms vindicatifs, d'une frénésie émérite
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4. |
Le Vieil Ermite
03:12
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Je suis malade, galeux de cette enclave
Déshérité de ce monde, ma présence ici est un affront
Renié des humains, dont l'existence est en déclin
Je suis le Vieil Ermite, restant fidèle à son exil
L’éveil fût douloureux, lors de mon dernier aveu
Depuis j'hiberne sans vices , sous forme léthargique
Austère comme la plaine des neiges, et d'un moribond terne vermeil
Ma vanité succombe à l'obédience, sans nulles autres défenses
Depuis les saules pleureurs, mes songes sont emplis de torpeur
Les champs ne poussent guère de roses, là où mon coeur balafré se pose
Le soleil flamboyant, compatis à ma peine sempiternel
Je me console, taciturne, en puisant dans l'idéal nocturne
Un corbeau malvenu, dans mon fort intérieur me susurre,
d'une éthique incongrue, que bientôt s'achèvera cette mésaventure
Que le Bien ou le Mal soit, tout semble être dérisoire
Mais peu importe ma place, je retournerai en fragment d'étoile
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Du haut des cieux, je veillerai à enlacer le feu
Je me languis de ces essences, dont s'offre l'effervescence
Ces arômes satinées enivrantes, me font sentir vivant
Cette lueur jaillissante se dépose, où mon corps vide se repose
Ce livide fardeau frêle, qui sciemment m'incombait
Mon être attendri, fera germer le cycle de la vie
Enseveli sous la fosse, inhumé dans une soie de grège
Ces parcelles de nécroses, ne feront plus qu'un avec la Terre
Je contemple du cime céleste, l'hécatombe de la diathèse
Le solstice éclaire les steppes, tandis que les Hommes font la guerre
Le verdure nuancé de rouge, le temps chagriné de rouille
Cette cacophonie affligeante, n'est qu'un éternel recommencement
Quant à moi, je ne suis plus las de cette entrave
Majestueux comme un étang, je prends l'élan et m'élance
En vain, je fuis ce monde, dépourvu de réponses
Je suis né de la terre, je retournerai en poussière
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5. |
Ce Fief Malsain (demo)
03:54
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Sainte Vermine Brittany, France
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